Le Rocher de la Vierge : la qualité et les produits du potager
Le Rocher de la Vierge faisait partie des adresses que je voulais découvrir depuis à peu près mille ans. Entre temps, l’équipe a même eu le temps de déménager. Moi aussi, mais ça on s’en fout. Bref, c’était donc dans ma liste depuis longtemps, puis j’ai entendu plusieurs fois le nom de ce restaurant toulousain, vu passer plusieurs photos, plusieurs avis…
Comme pour me donner, de manière régulière, des piqures de rappel.
Mon cerveau et mon estomac ont fini par comprendre le message, le coup de grâce ayant été porté par l’équipe du Potager du P’tit Paul (j’en parlais récemment dans la rubrique art de vivre du journal l’Opinion Indépendante). En effet, ce potager engagé, dont j’ai adoré la démarche (et les produits) fournit une dizaine de restaurants toulousains. Dont Le Rocher de la Vierge.
Premier point, donc. Mickael Lecumberry, le chef et patron du resto, choisit ses légumes au Potager du Pti’Paul. Des légumes sans pesticides, des procédés qui s’inspirent de la permaculture, des variétés anciennes, zéro hybride et bientôt labellisés bio…
Ainsi, à la base de sa cuisine, il y a des produits extrêmement quali.
Et le potager est mis en avant sur la carte. La traçabilité, le local, la transparence, le sens. Tout le monde devrait faire ça. Bref, je m’égare.
Dans ton assiette au Rocher de la Vierge
Je suis venue un mercredi soir pour manger en terrasse avec une amie. En entrée, parmi les trois choix proposés, il y avait la tomate-fêta et ses aubergines confites. La simplicité, l’efficacité, un assaisonnement parfait. Ça croquait, ça fondait.
En plat, nous avons partagé une excellente entrecôte, servie avec des frites maison qui l’étaient tout autant. Et dans les verres qui se sont enchaînés, ça a commencé par un blanc sec, « le vin des potes », un Côtes du Rhône, une excellente bouteille. Du vin nature, en plus de ça. Puis par un rouge, dont j’ai perdu la référence, tout aussi bon. Mention spéciale au sommelier (Sacha, c’est bien ça ?). On sent combien il a le vin dans le sang.
Cette soirée était tout ce que j’aime. Tout ce qu’un restaurant devrait être. Des bonnes bouteilles et de la bonne bouffe, le rire des gens, la douce ambiance toulousaine d’un soir de fin d’été. Pour une fois, je n’ai pas fait attention à la décoration.
Et finalement, plus Boudu Toulouse grandit, moins ça m’importe. Peut-être que moi aussi, je grandis.
Je suis revenue ce midi avec mon associée. En entrée, le tartare de maigre de ligne servi avec de la pêche a fini de me séduire. Les rognons de veau et leur sauce moutarde aussi.
Trois entrées, trois ou quatre plats, trois desserts. Le peu de choix, les produits, le savoir-faire : la définition d’une bonne table toulousaine.
Et en parlant de bonne table, on te parlait ici il y a quelques mois de Jour de Marché, le restaurant d’à côté !
PS : à Boudu Toulouse on paye l’addition. Pour lire notre charte c’est par ici.
Le Rocher de la Vierge : informations (très) pratiques
4 place de Damloup (métro Jean Jaurès), réservations au 05 34 30 80 88
Sans nul doute ce qui a été écrit de plus superficiel sur Le Rocher de la Vierge.
Si seulement ce commentaire avait été écrit avec une adresse mail valide. Si seulement un journaliste toulousain ne s’était pas amusé à usurper l’identité d’une animatrice de LCI basée à Paris pour le rédiger. Si seulement cette critique avait été constructive, argumentée, empreinte de bienveillance et d’honnêteté. Alors, si et seulement si, j’aurais peut-être proposé à cette personne de m’envoyer un CV pour rejoindre les rangs de la Boudu Team. C’est vraiment dommage.
J’ai hésité, beaucoup, avant d’approuver ce commentaire. Mais en fait, c’est un réel plaisir de le faire.
Bienvenue sur Boudu Toulouse « Amandine » et merci, vraiment, d’avoir pris le temps de lire cet article et d’avoir, par la même occasion, fait augmenter le nombre de visiteurs sur le site.