De Toulouse à Montpellier avec Intercités

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Aussi proche de Toulouse soit la ville de Montpellier, je ne connaissais quasiment rien de cette commune. Hormis le fait, bien sûr, qu’elle ne soit pas parvenue à devenir la capitale de la région Occitanie (rire diabolique hashtag Toulouse is better than tout le reste du monde sois pas deg).

De ce fait, lorsque la SNCF nous a proposé de passer une journée à Montpellier, nous avons sauté sur l’occasion. Ou plutôt, nous avons sauté dans un train. Dans un train Intercités, pour être plus précis. Les garçons ont fait semblant d’avoir des vies trop remplies pour me laisser y aller à leur place. Et j’espère qu’après lecture de cet article, ils pleureront de dégout.

Parce que oui, cette journée était géniale. Récit.

Notre train Intercités Toulouse-Montpellier

Je suis une enfant de l’avion. Non, mes parents n’ont ni réacteurs, ni trains d’atterrissage. Mais durant ma courte vie, j’ai davantage eu l’occasion de prendre l’avion. Si je m’écoutais, je prendrais même l’avion pour aller de ma chambre à ma salle de bain (pour le bien-être des relations avec mon voisinage, j’ai raison de ne pas m’écouter tout le temps).

Le train est donc relativement exotique pour moi. Mais dans le train Intercités, les mangues et les papayes n’ont point le temps de pousser : seulement deux heures de trajet pour faire Toulouse-Montpellier.

Le trajet est donc passé à une vitesse folle, dans des rames entièrement rénovées, que j’ai eu la change de visiter (enfin, j’ai juste traversé le train toi aussi tu peux le faire si tu veux).

J’étais donc ravie de voir que :

  • Il y a des prises en première et en seconde classe, joie bonheur idée du siècle, message à Air France : tu peux faire la même chose dans tes avions stp ?,
  • Il y a un immense espace enfants dans lequel tu peux faire la sieste allongé s’il n’y a pas d’enfants (sinon, tu risques de recevoir des jouets baveux dans la tronche, c’est toi qui vois),
  • Si tu as un enfant qui fonctionne encore avec poussette, tu peux réserver préalablement un espace pour pouvoir garer son carrosse à tes côtés (ne le fais pas si tu veux abandonner ton enfant dans le train car les gens comprendront qu’il est à toi #soismalin),
  • Les deux-roues sans moteurs (comprendre = les vélos) ont également leur espace VIP, que tu peux réserver en amont,
  • Il y a aussi des espaces prévus pour 6 personnes, ce qui te permet de voyager avec 5 amis à toi sans être répartis de part et d’autres de la rame du train.

Le restaurant Le Café de la Panacée

Aussitôt arrivées, aussitôt à table. Enfin, après environ dix minutes de marche dans les jolies ruelles ensoleillées de Montpellier et en ayant fait un arrêt obligé au coeur de l’effervescence de la Place de la Comédie.

Le restaurant La Panacée est typiquement le genre de restos dont nous t’aurions parlé s’il avait été à Toulouse. Un cadre résolument industriel et moderne, avec une terrasse résolument terrasse (comprendre : immense) et des prix résolument corrects. Et le pire, c’est que c’était résolument bon. Je sais, tu te poses une question : va-t-elle arrêter d’écrire « résolument » après chaque virgule putain con ? La réponse est : résolument oui.

La cuisine de La Panacée est semi-gastronomique, mais le menu entrée-plat-dessert est à seulement 16€. Oui tu as bien lu. Et Chantal, du blog Enflameee, nous a précisé que le brunch du weekend était fabuleux.

A l’image du menu, dont les saveurs étonnent à sa lecture, puis épatent une fois dans l’assiette. Et le moelleux au chocolat…Mammamia. C’était pas du surg’, moi j’te l’dis.

Le street-art à Montpellier

Durant ce genre de moments, je mesure la chance que nous avons de découvrir des univers si différents grâce à ce blog. Et grâce à toi boudu-lecteur, d’ailleurs nous ne t’en remercierons jamais assez.

J’ai été émerveillée par la visite de Montpellier sous l’oeil du street-art. J’avais adoré Porto au Portugal et Valparaiso au Chili pour cela, Montpellier a fini de me convaincre. Le street-art donne une âme à une ville. Et notre guide, avec ses anecdotes sur chacun des artistes de rue ayant embelli Montpellier, était passionnante. Il faut ouvrir l’oeil, lever le museau en haut des murs, fouiller parfois, et puis tu tombes sur des pépites. Comme les BMX par exemple.

Parce qu’Aline, de l’office de tourisme de Montpellier, est formidable, nous avons pu voir deux démonstrations de street-art en direct : Noon et Ose.

C’était fabuleux de voir ces oeuvres d’art prendre vie devant nous, et encore plus de pouvoir se trimballer avec grâce aux totes-bags offerts par la boutique Atelier Print Tees (mais mille merciiiiiiis).

Happy Moov Montpellier

Pour aller au marché du Lez, nous avons embarqué dans un Happy Moov : vélo-taxi écofriendly, et même friendly tout court. Pour seulement cinq euros la course.

Mais qui a fait l’enfant de cinq ans en faisant coucou aux passants, à crier dans les descentes fière comme une poule dans la basse-cour ? Moi, évidemment, avec la complicité de « C’est cloé  sans h » et grâce à la bonne humeur et aux anecdotes de notre chauffeur Théo.

Happy Moov rend heureux et donne le sourire sans faire de mal à notre planète, que demande le peuple ? Ah oui, le peuple demande que ça débarque à Toulouse. Et le peuple a gain de cause : ALERTE INFO : ça arrive le 19 mai. Et Boudu Toulouse is very happy pour ça !

Le Marché du Lez

Lorsque tu pratiques l’acte sexuel avec une tierce personne, si tout se passe bien, il y a un orgasme à la fin. Et bien le Marché du Lez fut notre orgasme à nous.

Jean-Luc Moudenc, fais quelque chose : je veux la même chose à Toulouse. Comme Bordeaux a son Darwin, Montpellier a son Marché du Lez. Un véritable lieu de vie sublime, terrasses et petits stands de tout, bouffe et street-art, musique et bonheur. Le genre d’endroits qui te donnent envie de devenir chanteur, graffeur, artiste-peintre ou encore créateur de gâteaux trop bons.

En parlant de gâteaux trop bons, Les Gourmandises de Baba fut notre gouter au Marché du Lez. Ces filles tellement souriantes et surtout tellement douées proposent aux restaurants montpelliérains leurs desserts faits-maison. Je ne sais pas ce qui m’a le plus ambiance entre le cake au citron, les chouquettes ou encore les muffins. Quoi ? J’aurais gouté à tout ? Mais non, ce n’est pas le genre de la maison voyons.

Avant de partir, nous sommes devenues apprenties DJ’s grâce à l’école de DJ Network. Bon, je ne suis clairement pas la future David Guetta, mais je suis rentrée à Toulouse des étoiles plein les yeux (et aussi avec trois kilos en trop).

Encore une fois, merci à la SNCF et Intercités (et Maryline) pour leur confiance, Astrid et Madly de l’agence de communication parisienne Meliatis pour le professionnalisme inébranlable et la bonne humeur inépuisable, et Aline de l’Office de Tourisme de Montpellier pour son pep’s si communicatif.

Vous pouvez retrouver les récits des copines blogueuses ici : Eddie, Karine de WeToulouse et Cloé de Cestcloésansh ainsi que sur le compte Insta de DailyDiana.
Nous étions également partis à Narbonne avec Intercités, tu te rappelles ? L’article est ici. Et tu verras plus de photos sur notre compte Instagram. Ouais ouais. 

Cet article n’est PAS sponsorisé. Nous avons décidé de l’écrire pour te faire vivre en immersion une invitation blogueurs (ceux qui nous suivent sur Instagram avaient déjà eu un aperçu de la journée dans notre story). Mais aussi, et surtout, parce que nous avons adoré.

About author

Sophie Franco

Fondatrice de Boudu Toulouse. Aime les mots, les gens, les restos, le café et la Burrata.

1 comment

  1. Karine 16 mai, 2017 at 22:44 Répondre

    J’adore ! ! ! Sophie retranscrit littéralement avec beaucoup de talent et d’humour ce que nous avons effectivement vécu pendant cette super journée, tout y est, en 2H changement de décor sans mentir ^^ c’est possible
    Merci pour la mention, le mien arrive 😉

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