Sur Boudu, il y a très peu de restaurants « cuisine du monde« .
Non pas que nous soyons réfractaires à ce type de cuisine, bien au contraire
(il suffit que tu emploies le terme « manger » pour faire apparaître en nous des réactions primitives –
un peu comme ces chiens qui deviennent fous à la vue d’un morceau de viande tombé par terre).
En réalité, comme nous te l’expliquions ici, on a un peu peur de se mouiller.
Traite nous de peureux, de chochottes, de trouillards : fais-toi plaisir.
Mais n’oublie pas que le Dalaï Lama a dit un jour que de toute façon, « c’est celui qui dit qui est« .
Aujourd’hui, nous accueillons donc sur Boudu notre premier libanais.
Raison 1 : c’est très bon. C’est même plus que bon. C’est même plus que plus que bon.
C’est un peu comme si Zeus débarquait sur Terre et s’enroulait dans une galette : c’est divin.
Elles sont à tomber.
Le pain est cuit sur le « saj » (machine qui permet de faire cuire le pain libanais)- d’où le nom.
Elles sont fournies, parfumées : au fromage, aux légumes, à la viande, ou tout à la fois.
Il y a de la menthe, du concombre, des épices…
En entrée, on te conseille le houmous et le caviar d’aubergines.
Ce caviar d’aubergines, parlons-en : on a pleuré quand on a terminé l’assiette. Il nous manquait déjà.
Raison 2 : c’est propre.
Un jour, j’ai passé la nuit à vomir mes tripes après avoir mangé dans un libanais – qui ressemblait plus à un kebab douteux, à bien y réfléchir.
Ici, on n’a rien à cacher : c’est sous tes yeux qu’on cuisine.
La déco est faite de briques et de tableaux d’inspiration libanaise…
Tu vois, avec Boudu Airlines, tu voyages pour pas cher.
Raison 3 : c’est accueillant.
On te sourit, on t’explique, on est content que tu sois là.
Malgré un service déjà très rapide, il suffit que tu annonces
que tu es pressé tel une orange pour qu’on se mette en quatre afin de te servir rapidement.
L’excellent rapport qualité/prix te permet de repartir repu – élu mot le plus moche de l’année 2016 –
sans avoir demandé à ta banque un crédit sur 20 ans.
S comme Saj, tu vas adorer. Surtout si t’es sage. Oui, on a osé.
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